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Droit du travail - succession de CDD - requalification en CDI - portée du risque

Le 07 février 2024
En cas de succession de CDD, le délai de prescription a pour point de départ le terme du dernier contrat, en revanche l'ancienneté remonte au premier contrat irrégulier.

En cas de succession de CDD, le délai de prescription a pour point de départ le terme du dernier contrat, en revanche l'ancienneté remonte au premier contrat irrégulier.

Vu les articles L. 1471-1 et L. 1245-1 du code du travail, dans leur rédaction antérieure à celle issue de l'ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017, et l'article L. 1242-1 du code du travail :

Selon le premier de ces textes, toute action portant sur l'exécution du contrat de travail se prescrit par deux ans à compter du jour où celui qui l'exerce a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d'exercer son droit. En application du deuxième de ces textes, par l'effet de la requalification des contrats à durée déterminée, le salarié est réputé avoir occupé un emploi à durée indéterminée depuis le jour de son engagement par un contrat à durée déterminée irrégulier. Il en résulte que le délai de prescription d'une action en requalification d'un contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée fondée sur le motif du recours au contrat à durée déterminée énoncé au contrat a pour point de départ le terme du contrat ou, en cas de succession de contrats à durée déterminée, le terme du dernier contrat et que le salarié est en droit, lorsque la demande en requalification est reconnue fondée, de se prévaloir d'une ancienneté remontant au premier contrat irrégulier.

(Soc. 29 novembre 2023, pourvoi n° 22-10.494, FS-B)

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